Laurent, Jeanne et Pia

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Laurent (a rejoint le projet des Granges de la Gageole en 2016) :

« Bruxellois de (presque) toujours,
Comédien anxieux, impatient et paresseux,
Ingénieur curieux et insatisfait,
Entrepreneur enthousiaste et motivé,
Globe-trotter misanthrope et pessimiste,
Je suis hanté par les souvenirs de weekends familiaux à la campagne,
J’aspire à retrouver l’odeur du gazon fraichement coupé par mon grand-père,
le goût des tartines recette Lili de ma grand-mère,
convaincu que c’est de là que tout vient,
et là que tout doit aboutir.

Je pense que notre mode de vie n’est pas durable – J’ose espérer qu’il ne s’agit que d’une tempête avant l’accalmie. »

“Les nouvelles sciences du chaos et des systèmes complexes nous apprennent que moins un système est stable, plus il est prêt à changer. L’évolution elle-même se serait produite par à-coups, stagnant pendant des millions d’années avant d’accéder à un niveau de créativité entièrement nouveau suite à une crise.” (J.Benyus – Biomimétisme)

 

Jeanne (a rejoint le projet des Granges de la Gageole en 2019) :

« Je suis née française mais aujourd’hui je me sens profondément belge ! (d’ailleurs il m’arrive qu’on me demande d’où je viens en Belgique)

J’ai d’abord voulu être basketteuse professionnelle (trop petite), puis restauratrice d’œuvres d’arts (trop nulle en sciences), puis artiste peintre ou sculptrice (trop sociable), alors je suis devenue comédienne et metteuse en scène.
Je suis arrivée au Granges un peu par hasard puisque Laurent avait intégré le projet avant moi. Je me sens (pour le moment) toujours un peu à la bourre, en dehors du projet… et en même temps quel chance de pouvoir être propulsée à un stade si avancé d’un projet idéologiquement si puissant. Je prends un peu la ligne du temps à contre courant.
Je n’aime pas la collocation… Persuadée que je suis quelqu’un de trop exigeant et intolérant… et pourtant, m’imaginer faire à manger pour 27 adultes et 18 enfants m’excite !
Ce qui m’anime le plus dans l’habitat groupé :
– sortir d’un modèle familial classique : « il faut un village pour élever un enfant » je suis persuadée que cet endroit apportera aux adultes mais tellement plus aux enfants. 
– Je suis profondément touchée par la richesse du groupe et par la singularité de chacun qui le compose. 
– J’aimerais développer des projets artistiques en lien avec la région et si possible faire vivre un projet culturel aux Granges. 
– J’aimerais apprendre à prendre soin de la terre et des animaux. 
– J’aimerais que ma fille puisse suivre de ses propres yeux l’évolution des aliments qui arrivent dans son assiette. 
– J’aime le partage d’idées, de nourriture, de traditions. 

– Ici je suis bousculée et j’apprends énormément. Ma curiosité n’a pas fini d’être suscitée.”

« Le vent se lève, il faut tenter de vivre. » Paul Valéry

 

Pia (a rejoint le projet en 2018) :

« Bonjour les boutons! (ndlr: lire « moutons »). J’aime bien la yourte. Et il y a Naïm et Bobonne et Bon Papa. »